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Dans une perspective communicationnelle, l’écriture (texte) et la lecture (compréhension du texte) constituent deux gestes d’intellection indissociables qui déterminent la naissance du sujet au sens. En effet un texte s’appréhende et se lit à travers des structures matérielles concrètes (éditeur, imprimeur…). A cette question de médiation entre l’auteur et le lecteur qui donne vie au message du texte, il faut ajouter l’appareil paratexte de l’ouvrage (préface, dédicace, épigraphes, journal de rédaction, correspondance…) qui oblige à repenser les limites de l’identité de l’œuvre. En d’autres mots, on peut se demander légitimement où commence et où s’arrête le texte ? Dans un contexte académique et universitaire, une telle interrogation se révèle fondamentale en matière d’analyse de texte parce qu’elle invite à ne pas limiter l’intérêt d’analyse de texte aux seules œuvres littéraires ou académiques mais de s’ouvrir à l’unité textuelle qui prendra en compte toutes les scènes sociales.